Santé animale La dermatose nodulaire bovine sous étroite surveillance
La Direction générale de l’alimentation (DGAL) publie une instruction technique le 9 novembre 2016, visant à préciser les modalités de prise en charge d’une suspicion clinique de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB). Pour l’heure, aucun cas n’a été détecté en France, mais la pression n’est pas anodine.
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Face au risque d’intrusion de la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) dans l’Hexagone, une instruction définit les modalités de surveillance et dresse la ligne de conduite à suivre dès le signalement d’un cas clinique potentiel. Le ministère de l’Agriculture rappelle que la DNCB est un danger sanitaire de première catégorie à déclaration obligatoire, soumise à plan d’intervention sanitaire d’urgence.
« Elle connaît une propagation en tache d’huile à partir des foyers installés dans la partie occidentale de la Turquie et en Grèce, précise l’instruction. Plus récemment, la maladie s’est propagée en « sauts de puces » vers le reste des Balkans (Bulgarie, Macédoine, Kosovo) et depuis l’été 2016 en Albanie, en Serbie et au Monténégro. »
Repérer les signes cliniques
La DGAL lancera bientôt une campagne de sensibilisation à la surveillance de la maladie. Éleveurs et vétérinaires sont appelés à réagir en cas d’apparition de signes cliniques tels qu’une hyperthermie, un écoulement des muqueuses nasale, buccale et oculaire et l’apparition de nodules dès 48 heures après l’hyperthermie. « Tout tableau clinique répondant à la définition de la suspicion de DNCB doit faire l’objet d’un signalement immédiat », prévient la DGAL.
Le 8 novembre 2016, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) annonçait la détection de deux foyers en Géorgie, dans le nord du pays, près de la frontière russe. Les trois bovins malades ont été abattus, et des mesures de surveillance et de lutte ont été mises en place. Une vaccination est prévue.
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